Chronique d’un stress annoncé

Publié le

Ouais, ouais, je sais : ça fait fort fort longtemps que je suis pas venue faire de mise à jour. Mais comprenez, les temps ont changé, ces temps lointains où j’étais au chômage et où j’avais le temps d’écrire des articles inutiles lus par trois pelés et un tondu (je sais pas d’où vient cette expression mais elle m’a toujours fait marrer). Les temps ont changé disais-je : j’ai trouvé un vrai travail et je me suis rabattue sur Facebook qui, bien qu’apparemment en déclin, est quand même un peu plus fréquenté que les blogs.

Pour vous dire, ça fait tellement longtemps que je suis pas venue ici que j’ai mis 15 minutes à retrouver mon mot de passe.

Mais voilà, il y a une dizaine de jours a eu lieu un événement qui m’a décidé à remettre le pied à l’étrier (les temps ont changé oui, mais pas mon amour pour les expressions désuètes !). Mais laissez-moi vous raconter cette belle histoire du début.

Par le biais de Facebook donc, le référent du Service Civique de la région Lorraine (j’espère ne pas me tromper, pour moi la répartition des régions du nord de la France est à peu près aussi opaque que la raison pour laquelle un hôpital a prescrit à ma grand-mère, qui venait de se faire une grosse entorse de la cheville, une crème contre les coups de soleil – WTF ?), bref Thierry R. donc, a eu connaissance de mon livre, l’a lu et a décidé de m’aider à le promouvoir.

J’ai tout d’abord eu droit à un encart dans la Newsletter nationale du Service Civique (voir sa trombine dans une newsletter d’un Ministère, ça fait quand même un truc !), et puis mon livre a été porté à la connaissance de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale du Languedoc Roussillon (affectueusement nommée DRJSCS, j’aime bien les sigles interminables et imprononçables comme ça, je sais pas moi, le jour où ils ont décidé d’appeler ça comme ça, y’avait pas dans la réunion un type un peu fun qui aurait pu avoir l’idée de faire un sigle rigolo, genre Direction Régionale Opérationnelle du Languedoc, Etc – la DROLE – ou, euh, Direction des Enfants, des Jeunes, des Escrimeurs et des Unions Nationales des Equipes de Rugby – la DEJEUNER… ? Y’a quand même pas à dire, l’Etat, c’est pas des comiques).

Bref, toujours est-il qu’un certain Rodolphe B. m’a un jour envoyé un email pour me demander si ça m’intéresserait de participer au premier rassemblement des volontaires du Languedoc Roussillon, en tant qu’intervenante qui pourrait venir témoigner et parler de son livre-absolument-hilarant (ouais, bon, il me l’a pas dit comme ça, parce que le livre il l’a commandé y’a plusieurs semaines et mon éditeur super réactif ne lui a toujours pas envoyé, mais bon, s’il avait pu le lire c’est très certainement comme ça qu’il me l’aurait écrit).

Attends, attends, attends, tu parles que ça m’intéresse ! Je vais pouvoir rencontrer des volontaires actuels, me remémorer le bon vieux temps, peut-être soyons honnêtes vendre 2-3 bouquins et… Euh… Vous avez dit intervenante ? Quoi, ça veut dire que je dois parler devant DES GENS QUE JE CONNAIS PAS ? Bon, sur le coup je dis oui, j’ai deux mois pour me préparer, ça va aller… La journée est prévue le 16 juin 2014. Pile poil pour mon retour de vacances.

Juste avant de partir en vacances, en Corse si vous voulez tout savoir (et je sais que vous voulez, curieux que vous êtes !), je m’écris un petit discours vite fait histoire de me préparer un peu. Et ça commence à me stresser. Je m’imagine parler devant tout un tas d’inconnus (Rodolphe m’a parlé d’une centaines de volontaires, UNE CENTAINE !), avec un micro. J’ai jamais parlé devant autant de personnes, ni même parlé dans un micro (je veux dire à part chanté au karaoké « Les Champs Elysées » avec 4 collègues de travail à l’anniversaire d’un foyer pour personnes handicapées pour lequel je bosse – je sais pas si ça compte ?). Bordel, mais pourquoi j’ai dit oui ?!

Bon, trêve d’angoisses insensées, je pars en vacances et je décide de reporter ma crise de panique à mon retour.

Vous êtes déjà partis en vacances avec un dingue de randonnée ? J’ai eu la chance de vivre cette expérience inédite en parcourant la Corse à dos de Kangoo avec l’hyperactif-et-magicien-rempli-de-cheveux-qui-partage-ma-vie. Je sais, là vous vous demandez si j’ai pas grave bugué dans ma transition, mais vous allez voir, il y a un lien. Sur 9 jours, on a marché environ 70km, avec un dénivelé total de 3300m (fermez les yeux et imaginez-vous marcher plus de 3 kilomètres EN HAUTEUR et revenez lire la suite quand vous aurez repris votre souffle). Et certaines fois, dans des montées interminables jalonnées de cailloux et sous un soleil de plomb, quand tes jambes ne te portent presque plus et que chaque pas devient un calvaire, si t’occupes pas ton cerveau, t’es mort. Alors parfois pour m’occuper je chantais des chansons dans ma tête – mon top 3 étant composé de « Petite Marie » de Francis Cabrel, de « Sugar baby love » des Rubettes,  un tube récent de 1974, et de La Marseillaise, allez savoir pourquoi, je me sens pas particulièrement patriote mais peut-être était-ce pour mon cerveau une façon de m’auto-encourager comme le public dans un stade de foot le fait pour l’équipe de France (mais ça, c’était avant) ?!

Et puis d’autres fois, quand ces pauses musicales et répétitives ne suffisaient plus, je me suis dit que c’était l’occasion… de répéter mon discours. Et me voilà, grimpant méthodiquement des chemins sinueux remplis d’éboulis, me récitant dans ma tête des « Bonjour à toutes et à tous… » entre deux essoufflements dignes d’un fumeur de longue date. Je me suis même surprise à rire toute seule, m’imaginant débarquer le 16 juin devant la foule et parler en ponctuant mes propos d’essoufflements et de « putain j’ai trop soif ! ».

Vint alors le grand jour. Parée d’un bronzage quasi parfait (à l’exception d’une légère marque de lunettes de soleil sur ma joue gauche me permettant de rappeler au monde que cette belle couleur hâlée ne m’est pas naturelle) et d’un carton de bouquins, et accompagnée de mon randonneur-de-l’extrême-qui-fait-aussi-office-de-VRP-personnel-à-ses-heures-perdues (oui oui, il est presque parfait), me voici donc avec une micro-pointe de stress débarquant sur le lieu du rassemblement, avec certes un peu de retard pour cause de « mon GPS-ce-crétin m’a pas envoyé du bon côté de la route qui fait plusieurs kilomètres ».

Le cadre est sympa, je m’attendais à être sur une estrade dans une salle, en fait tout se passe dehors dans un grand parc, « nous les intervenants » pouvons même rester assis pour parler. Lorsque vient mon tour, je me raisonne : franchement, c’est quoi parler 20 minutes devant une foule d’inconnus que je reverrai probablement jamais de ma vie ?  Bon, c’est là que je me rends comte que les 70km de marche que j’ai dans les pattes m’ont quand même fait du bien : moi, la phobique de la prise de parole en public, me surprends moi-même à avoir ce raisonnement-de-zénitude. Il n’y a rien à inventer, juste à raconter ma vie, mon oeuvre : comment s’est passé mon service civique, pourquoi j’ai écrit un livre, qu’est-ce que j’ai fait depuis, qui suis-je, où vais-je, pourquoi j’ai tiré un trait sur mon rêve de devenir le nouveau Bernard Werber mais en un peu moins chauve quand même, etc. J’ai prévu dans mon « discours » des petites notes d’humour : description de ma mission de chantier avec allusion à cette grande gueule   cette blondasse   la charmante Valérie Damidot, des galères auprès des administrations qui à l’époque considéraient les volontaires comme des militaires, de l’extraordinaire expérience de préparer chaque semaine un repas complet pour 20 personnes quand on a 20 ans et qu’on a l’habitude de se faire des pâtes à tous les repas, le tout avec 4 commis psychotiques de 75 ans… Immédiatement, je sens le public réceptif à mes blagues. Pour un peu je me lèverais et je leur ferais le monologue d’Edouard Baer dans Astérix mission Cléopatre que je connais par cœur, même si ça n’a rien à voir, juste comme ça, pour le fun. Mais non, ne nous emballons pas. Au lieu de ça, on finit avec quelques questions sympas de volontaires, et voilà. C’est terminé. Ca valait vraiment pas la peine de s’en faire en fait.

Après ça, j’ai tenu mon petit stand de bouquins. Pas mal de personnes sont venues me voir, et j’ai notamment eu droit à :

– Un éducateur d’une structure accueillant des volontaires qui est venu me dire qu’il avait bien aimé l’allusion à Valoche, ayant lui-même participé à l’émission D&co il y a quelques temps. Dingue. Parait qu’elle est sympa en fait. Parait aussi que le résultat était pas top top, si j’en juge à la grimace douteuse qu’il a faite pour répondre à ma question « et alors, le résultat de l’appart, c’était bien ? ».

– Plusieurs personnes qui m’ont dit qu’elles avaient beaucoup aimé mon intervention, et même que l’un d’entre eux m’a demandé « Bon alors, c’est pour quand le one-man-show ? ». Alors là je dis STOP. Arrêt sur image, pause, pouce, tout ce que vous voulez. « C’est pour quand le one-man-show ? », quoi. Il a dit ça, à moi. Moi la fille qui me prenait sur chaque bulletin de notes, de la première année de maternelle à la dernière année de lycée (et encore, c’est juste parce qu’à la fac y’a pas de bulletin hein), des remarques de l’ensemble des professeurs sur ma timidité excessive, rapport au fait que pas une seule fois ça m’est arrivé de lever la main pour répondre à une question en cours, et que quand on m’interrogeait de force j’avais envie de m’asperger d’acide et de me dissoudre instantanément. Pour dire, j’avais même honte d’aller chercher du pain parce qu’il fallait parler à la boulangère. Bref, ceci est un témoignage à tous les timides maladifs : oui, ça se soigne. Et le jour où un type inconnu te demande « c’est pour quand le one-man-show ? » parce que tu l’as fait marrer avec 3 blagues, t’es aussi fier que si t’avais gagné un Oscar.

– Deux interviews pour des radios dont j’ignore par ailleurs totalement les noms mais peu importe, l’essentiel étant que j’ai fait des interviews et que c’est carrément la classe.

– Des discussions avec plusieurs volontaires sympas qui m’ont notamment expliqué qu’en 6 ans rien n’avait changé et que dans les administrations, y’a toujours personne qui connait le service civique…

– Une rencontre avec Thomas Vilcot, Directeur du recrutement du groupe Casino, qui est un peu au recrutement ce que je suis au service civique (comme moi il a écrit un livre, comme moi il tient un blog hilarant… Le parallèle s’arrête là car son blog a reçu près de 15 000 visites et son livre est vendu par la Fnac… Nous n’avons pas les mêmes valeurs). Thomas Vilcot, il m’a même proposé d’écrire un article sur le service civique pour mettre sur son blog. J’y travaille… J’ai la pression, il écrit sacrément bien le type, je veux pas lui pondre un truc qui fasse tâche sur son blog. Et puis Thomas Vilcot, il m’a dit « Et l’Agence du Service Civique du coup, avec la pub que vous leur faites, ils ont du vous en commander au moins une centaine de bouquins, non ? ». Haha. Hahahaha. Non. J’y viens.

– Un salarié du siège de l’Agence du Service Civique, qui est venu m’acheter un livre et qui m’a glissé au passage « si je vous en prends un, vous m’en offrirez peut-être un pour ma Directrice ! ». Alors, comment dire… Sachant que j’achète moi-même des exemplaires à mon éditeur qui me les vend 11€ pièce, que je me refuse de les vendre au prix public (20€) parce que je trouve que c’est carrément trop cher pour un bouquin, et que donc je les vends 15€ , faisant par là-même une marge de 4€ par livre ; sachant que dans un Salon du livre classique j’en vends environ 3 sur une journée entière, calculez le nombre d’heures passées à attendre le cul collé à une chaise avec comme voisin de table un vieux qui te raconte sa vie sexuelle non-stop parce qu’il s’ennuie, tout ça pour absolument rien dans l’éventualité où je fasse cadeau d’un seul livre, et en tenant compte du fait que j’en ai envoyé un dans un élan de générosité et d’ultime espoir à François Chérèque, Président de l’Agence du Service Civique qui par ailleurs ne m’a jamais répondu et doit s’en servir pour caler son bureau bancal. Ca répond à la question ? C’est à cet instant là que j’avais envie d’appeler à l’aide Thomas Vilcot et de lui dire « vous voulez bien répéter devant ce monsieur ce que vous m’avez dit tout à l’heure, vous savez le truc avec la commande d’une centaine de bouquins là, rapport au fait que je fais une méga pub au Service Civique, tout ça ? ». Bon enfin, le Monsieur il m’en a quand même pris un, ça suffit à me faire lui pardonner l’indélicatesse de sa remarque.

Bilan de la journée : 6 livres vendus, plein de gens géniaux rencontrés, un petit air de retour dans le passé au milieu de volontaires insouciants qui, j’espère, se rendent compte de la chance qu’ils ont de vivre cette incroyable aventure… Note à toutes les DRJSCSCGOIUGZFPJDMNMKF : je (re)viens quand vous voulez (à condition de me prévenir suffisamment à l’avance pour que j’aie le temps d’aller vider mon cerveau à coups de randonnées épuisantes mais magiques).

 

Et voilà qu’une dizaine de jours plus tard, quelle n’a pas été ma surprise de trouver dans ma boîte aux lettres un petit carton à mon attention, provenant de François Chérèque en personne…

françois

 

« Jessica, Je voulais vous dire que votre livre est en bonne place sur mon bureau depuis mon arrivée à la tête de l’Agence du service civique. Il constitue un beau témoignage de ce que les jeunes savent créer et de leur générosité. Je vous remercie ».

What else ?

Réponse au jeu concours…

Publié le

braille

 

C’est terminé !!

Félicitations à Tatiana (aidée de Cathy !) qui a trouvé la bonne réponse : mon livre va prochainement être traduit en braille.

Une fois n’est pas coutume, l’émotion m’empêche de faire un quelconque trait d’humour…  Je suis hyper fière et, même si finalement c’est quasiment un hasard, ça a quand même une certaine logique qui n’est pas pour me déplaire…

Merci et bravo à tous les participants qui pour certains ont été assez inventifs (Sylvain je garde l’idée de la traduction en Occitan, ça pourrait occuper mon grand-père pendant les longs soirs d’hiver…) !

Qui sait, peut-être que la prochaine fois je vous ferai deviner par quel studio va être adapté mon bouquin au cinéma… Bah quoi, on peut rêver non ?

Jeu concours

Publié le

jeu

« Moi si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres, forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, et bien parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. […] »  Edouard Baer.

Parce que des fois la vie nous réserve des surprises, de fil en aiguille, de rencontres en rencontres, il se trouve que mon livre… Va être traduit.

Je ne suis pas Bernard Werber (encore heureux, je suis pas sure que je serais vraiment sexy en chauve), je ne suis pas non plus JK Rowling (sinon jamais, ô grand jamais, j’aurais laissé crever Sirius Black), mais genre, mon bouquin va être traduit quoi. Oui, mais, traduit en quoi me direz-vous ?

Et bien c’est la question que je vous pose… La premier ou la première qui me donnera la bonne réponse gagnera un exemplaire dédicacé (même que pour fêter ça, j’offre même les frais de port tiens !).

Postez votre proposition en commentaire (une seule réponse par personne, sinon c’est trop simple !) en mettant bien votre nom tel qu’il apparaît sur Facebook histoire que je puisse vous retrouver (ou bien votre adresse email si vous n’avez pas peur des Spam… Personnellement, depuis que la mienne apparaît sur le blog, je reçois moult messages d’aimables personnes qui me proposent des crédits à taux imbattables, d’augmenter la taille de mon pénis ou de suivre des régimes miracles… Genre j’vous jure que j’suis pas un gros type fauché, mais ça ils s’en foutent).

Prêts… ? C’est parti !

Edit du 03/07/2013 : Toujours pas de bonne réponse…

« Jeunes et bons » dans les medias

Publié le

Interview dans « Viva », le magazine des Mutuelles, avril 2013.

Un énorme merci à Anne-Marie Thomazeau pour : s’être intéressée à mon livre / avoir rédigé un-article-vraiment-génial-et-tellement-grand-qu’il-rentre-pas-en-entier-dans-mon-scanner-en-un-seul-morceau / répondre aux mails à une vitesse astronomique / m’avoir envoyé des exemplaires de Viva-que-si-on-est-pas-adhérent-à-la-bonne-mutuelle-on-peut-l’acheter-nulle-part-et-même-que-je-me-demande-si-je-vais-pas-changer-de-mutuelle-exprès.

Article Viva

***

Interview sur le site internet d’Animafac, 10 décembre 2012

animafac

***

Article du Midi Libre, 9 octobre 2012

***

Interview sur le blog du REV (Réseau Engagement Volontaire), 1er octobre 2012

***

Article du Midi Libre, 3 septembre 2012

Evenements

Publié le

Le samedi 16 mars 2013, je serai au 12ème Festival du Livre et de la BD du Gard Rhodanien, à Bagnols sur Cèze (Gard), de 10h à 17h30.

Soyons surs qu’une fois de plus, mes énormes stocks de bouquins ne suffiront pas à répondre à la demande des multiples fans qui, ayant campé dans leur vieille tente Quechua depuis la veille devant mon stand pour tenter d’obtenir un exemplaire, s’entre-tueront sous mes yeux pour accéder au Graal ultime : une dédicace.

Enfin, sinon, y’aura aussi Jacques Salomé. Ma tente est prête, je m’installe dès ce soir.

Plus d’infos sur le Festival en cliquant ici !

festival

***

Le Magazine Maxi fait gagner un exemplaire de mon livre !

Pour jouer, RDV sur la page Facebook de Maxi et aimez, commentez ou partagez le post sur le concours, avant le 31 octobre 2012 au soir !

Et en prime, un petit encart sur leur site internet

***

Le dimanche 30 septembre 2012, je serai aux Portes Ouvertes de la médiathèque de Laudun (Gard), de 10h à 17h. 

Au programme : différents ateliers et séance de dédicaces d’une dizaine d’auteurs de la région.

Mes gardes du corps s’entraînent depuis des mois en prévision de la foule de fans acharnés qui va s’abattre sur mon stand.

Ou pas.

Si si, j’vous jure, y’a mon nom écrit quelque part dans le programme.

Mon livre, ma bataille. Acte 2.

Ecrire un livre, c’est bien. Le vendre, c’est mieux. Comment ça, je l’ai déjà dit ?

Il faut bien l’avouer, les ventes stagnent.

Quand on a fait le tour de toute sa famille (à quelques exceptions près : on a tous dans nos familles quelqu’un qui rechigne à claquer 20 euros dans un bouquin écrit par sa nièce, sa filleule, sa cousine… Si, si, je vous jure, vous seriez surpris !), de tous ses amis (à quelques exceptions près : on a tous dans nos amis quelqu’un qui demande l’air de rien si « t’aurais pas une version PDF à m’envoyer ? », sous-entendu « j’t’aime bien ma poule mais si tu pouvais me filer ton truc gratos, ça m’arrangerait grave »… Et ils sont plus nombreux qu’on ne le pense), de tous les gens-qu’en-fait-on-aurait-jamais-pensé-une-seule-seconde-qu’ils-puissent-l’acheter-mais-putain-en-fait-si-et-c’est-grâce-à-ceux-là-qu’on-reprend-confiance-dans-le-genre-humain, bref, quand on a fait le tour de tout ça, on a l’impression d’avoir bouclé la boucle.

Et ma boucle, elle fait 84 bouquins.

Quand on me demande combien j’en ai vendu, et que je réponds environ 80, il y a deux types de réaction. D’un côté les « wouah, ah ouais quand même ! », qui te donnent envie de répondre en bombant le torse « hé ouais petit, quand même, mon agent m’a dit que Ruquier n’arrêtait pas d’appeler pour m’inviter sur le plateau de son émission, mais on le fait poireauter un peu, pour le fun », de l’autre les « c’est tout ? », qui te donnent envie de répondre que, bin, attends, euh, d’abord, c’est que, mais aussi il faut dire que… Bref, qui te donnent envie de ne rien répondre du tout, d’aller chercher les stocks d’exemplaires invendus qui croupissent au fond d’un carton dans ta chambre, d’arracher les pages une à une et de te moucher avec en sanglotant jusqu’à ce que ton nez saigne.

Mais laisser tomber, c’est pas mon genre. Au grand dam de mon éditeur qui se voit depuis quelques temps harcelé de jolis emails rédigés de ma plus belle plume, l’encourageant un coup à contacter la Fnac pour faire référencer mon chef d’oeuvre ; un coup à faire le nécessaire pour qu’Amazon corrige son bug qui consiste à écrire que mon bouquin est en rupture de stock alors que c’est faux (ils feraient bien de venir voir le carton débordant dans le coin de ma chambre s’ils en doutent), un coup à me donner des informations quant au nombre astronomique de livres qu’il a dû vendre de son côté, j’en veux pour preuve le message d’un parfait inconnu qui, sur Twitter, me remercie de l’avoir écrit, et bon sang si y’en a un, y’en a certainement d’autres, et j’aimerais bien toucher mes milliers d’euros de droits d’auteur avant la prochaine potentielle fin du monde (ne rigolez pas, je viens de me renseigner, elle est prévue le 15 février 2013).

Bref, étrangement, les seuls emails auxquels j’obtiens des réponses sont ceux où je lui fais part de mon intention de renflouer mon stock de mes propres bouquins (oui oui, je les lui achète pour pouvoir les revendre…), mais ne soyons ni paranoïaques ni médisants, sans doute s’agit-il d’une totale coïncidence.

Toujours est-il que j’ai décidé de résoudre moi-même l’équation :

J’ai atteint toutes les personnes de mon entourage + Ceux que je ne connais pas et qui donc habitent loin pour la plupart, et qui peuvent être intéressés, ne peuvent ni l’acheter à la Fnac ni le commander sur Amazon + Mon éditeur fait le mort presque aussi bien que mon chien = Je vais lancer une version numérique que je gérerai moi-même et que les gens du monde entier pourront se procurer.

Avouez que l’idée est géniale.

C’est donc armée d’un tutoriel génial (Monsieur Jean-Claude Dunyach, qui que vous soyez, vous êtes mon héros) et de plusieurs dizaines d’heures de patience que je me suis lancée. Énième mise en page de ce bouquin que j’ai fini par ne plus blairer tellement je l’ai lu (pourtant je vous jure, il est génial hein), téléchargement de logiciels aux noms barbares (Sigil, Calibre, Atlantis ; non il ne s’agit pas d’une formule magique d’Harry Potter), enrichissement des métadonnées, création du fichier MOBI… j’en ai bavé grave, mais une semaine après, il était là. Il ne restait plus qu’à le mettre en vente sur Amazon. Dimanche 23 décembre, je fais le nécessaire. Amazon m’informe que la vérification prendra 48h. Je fais le calcul. Evidemment avec la chance que j’ai, ça tombe un jour férié. Bordel, ça sera pas validé avant au moins mercredi.

Et puis, quelques heures plus tard, 6 heures pour être exacte, je reçois un email. Amazon m’écrit pour m’annoncer que mon Ebook a été validé. Il y a donc quelqu’un, quelque part dans le monde, qui bosse le dimanche pour relire des bouquins. C’est dingue. Niveau réactivité y’a rien à dire, si ce n’est que j’en connais un qui devrait en prendre de la graine.

C’est donc avec fierté que je vous annonce que mon livre est téléchargeable en version Ebook en cliquant ici, au prix incroyable de 7€21. En plus, Amazon propose de télécharger gratuitement le logiciel qui permet de lire les Ebooks sur PC, tablettes et smartphones. Et vous avez même le droit de lire, toujours gratuitement (j’insiste, je sens que ce mot est un argument convaincant pour certains), les 2 ou 3 premiers chapitres (qui, croyez-moi, ne sont pas les meilleurs, mais ça seuls ceux qui l’achètent le savent, héhéhé).

Voilà, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Aidez-moi à dépasser ce foutu nombre 84, fichtre, si vous ne le faites pas pour moi, faites le pour ces pauvres exemplaires qui, du fond de leur carton dans un coin de ma chambre, me regardent avec un air dépité et prient très fort pour ne pas finir en lambeaux déchiquetés dans le bruit de mes profonds sanglots.

Franchement, si avec ça les ventes décollent pas, je vais finir par être obligée d’accepter l’invitation chez Ruquier.

L’avis des lecteurs.

« Je viens de recevoir ton bouquin et je viens tout juste de lire les 30 premières pages. J’ai été dans l’obligation de m’arrêter par peur de voir mes abdos éclater tellement je suis morte de rire à chaque ligne ! Donc juste merci… »

Mélanie S.

« J’ai dévoré 120 pages de ton livre en deux soirs et franchement et il déchire sa mèreeeeeeeeeeeeeee !!! C’est presque du Victor Hugo il te manque plus que deux ou trois passages disant que la république est une institution libérale et respectable…hum. Bravo en tout cas, et je me ferai offrir le prochain best seller pour mes 19 ans ! »

Noémie P.

« Je viens de finir le bouquin, ça m’a rappelé pleins de souvenirs de ces neufs mois, je revois Anne-Claire me raconter vos déboires du Petit Hibou ! ça m’a aussi permis d’avoir un regard différent de celui que j’ai pu porter sur les autres volontaires. Bref ça m’a fait du bien ! Merci d’avoir pris toutes ces notes et surtout d’avoir pris le temps d’en faire un livre. A bientôt ! »

Etienne C.

« J’en ai lu une bonne partie et il me plait beaucoup par son style alerte, son fond et sa forme. Dès que je l’aurai terminé, ma femme le commencera et mes jeunes étudiants le liront par la suite, je suis sur qu’il leur plaira. Toutes mes félicitations à l’auteur ! »

Jean-Claude B.

« Bravo pour ce livre vivant et qui rend compte de manière originale votre expérience de volontaire. Dommage que vous terminiez sur une note négative concernant le passage du service civil au service civique qui me parait bien sévère. 25% des volontaires n’ont pas le BAC ! Bien cordialement. »

Martin HIRSCH, Président de l’Agence du Service Civique

« Bon je suis en vacances depuis 2 jours et ce matin j’ai attaqué ton livre … Autant te dire que demain il est fini !! Je te retrouve complètement dans ton écriture ça fait plaisir !! Et puis tu donnes vraiment envie de faire le service civique. Bref à mon avis tu fais exactement passer le message que tu veux !! Bravo !! »

Marine A.

« Ca y est j’ai fini de lire ton chef d’oeuvre ! Moi je dis que ça devrait être obligatoire pour les jeunes… Bien écrit en tous cas, toujours avec de l’humour ! »

Anaïs H.

« J’ai lu les 50 premières pages (car il fallait vraiment que j’aille me coucher, sinon je l’aurais fini d’une traite !), ça m’a fait trop plaisir ! Merci vraiment d’avoir écrit ce livre, au moins on aura une trace écrite de cette merveilleuse année ! »

Anne-Claire A.

 » Je viens de finir la lecture : MERCI ! Bonne description honnête et très drôle de ce que nous avons vécu pendant 9 mois et que, personnellement, je n’oublierai jamais ! »

Marie T.

« J’ai lu ton livre et je dois te dire que j’y ai pris beaucoup de plaisir, j’ai appris ce qu’est le “service civique” et surtout j’ai bien ri, en particulier à la lecture du chapitre : « incidents gérontologique diplomatique”…J’ai aimé ta façon d’écrire, la description des personnes qui t’ont entourés au cours de ces 9 mois et le rendu de ton expérience. Mes parents sont aussi en train de le lire… Merci encore à toi pour ce bon moment de lecture. »

Isabelle  D.

« Formidable ! J’ai attendu un peu pour mettre mon commentaire car, je pose la question : est-on objectif quand notre enfant écrit un livre ? Mais, à lire les commentaires ci-dessus, je m’aperçois que ça plait, et je m’en réjouis ! Bon, à vrai dire je n’en doutais pas et comme m’a dit un de tes lecteurs, “dès que tu passes chez Ardisson, c’est CHAMPAGNE !”  »

Sylvie P. (Enfin, ma mère quoi.)

« [..] Non je ne l’ai pas lu vite, je ne l’ai jamais lâché mais je me contentais de lire un petit passage chaque soir comme si je suivais presque au jour le jour ton aventure. Contrairement à un Musso, ou une usine à écrire du même genre, on n’est pas irrésistiblement attiré vers un dénouement sans intérêt. Mais j’ai plutôt lu ton livre comme un fil rouge, en me disant « tiens, et elle a fait quoi Jessica après avoir repeint les couloirs du foyer ???? » […] En tout cas je te remercie de m’avoir fais découvrir des lieux, des personnes, des choses dont je ne me serais jamais intéressé auparavant. C’était surement un des objectifs du livre, et c’est réussi ! Ca c’est une chose, mais ce qui m’a vraiment plu, c’est l’écriture !!! On ne se lasse jamais, les sujets parfois durs ou très intéressant sont toujours traité avec un peu d’humour, de légèreté sans jamais partir en n’importe quoi. Et je pense que le message passe beaucoup mieux, sans ça j’aurais abandonné à la deuxième page. Et ca c’est fort ! »

Remy F.

« Bon, j’ai attaqué ton bouquin et ……. c’est génial!!!!! c’est super bien écrit et hyper drôle et franchement… Hâte d’arriver à ce soir pour continuer ma lecture 😉 BRAVOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! »

Florence B.

« Terminé, déjà ! Une fois le nez dedans, difficile d’arrêter ! J’ai adoré te suivre pendant ces 9 mois. Ton style est vivant, frais et bourré de clins d’oeil, ce qui rajoute toujours la petite pointe d’humour. C’est sûr que tu as vécu une sacrée expérience. En à peine un an, je serais bien tentée de dire que tu as été confrontée à 10 fois plus de situations de la vie de tous les jours que moi en 30 ans ! […]. A l’heure actuelle, il serait sûrement compliqué d’imposer un service civique, (j’ose pas imaginer le nombre d’encadrants nécessaires) mais bon sang que ça ferait du bien à la plupart de nos jeunes […]. En tous cas bravo. Bravo pour ces 9 mois passés à te rendre utile.
Bravo pour avoir eu l’idée de tout noter et de nous en faire profiter. Et bravo pour le livre. »

Paule A.

« Merci pour ce livre sur le service civique, ça manquait »

Pierre R.

« Sache que ton livre fait le tour de ma famille! Ca me permet de vraiment faire comprendre mon boulot à mes proches qui n’avaient jusque là qu’une vision très lointaine de ce que je fais… J’ai moi-même pris beaucoup de plaisir a le lire. Ca m a vraiment fait marrer en tout cas ! »

Gregory P., notre coordinateur d’équipe Unis Cité de l’époque

N’hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis, je l’ajouterai avec plaisir à la liste !

Mon livre, ma bataille.

Publié le

Ecrire un livre, c’est bien. Le vendre, c’est mieux.

Oui mais alors, quand on ne s’appelle ni Marc Lévy, ni PPDA, on fait comment pour que les lecteurs s’entre-tuent, la bave au coin des lèvres, pour s’arracher notre oeuvre le jour de sa sortie comme si leur vie en dépendait ?

C’est après avoir dû répondre environ 47 fois par jour à la question « il est à la Fnac ton bouquin ? » (juste derrière celle qui revient 154 fois par jour, j’ai nommé : « Alors, c’est pour quand le deuxième ? » ; c’est pas comme si j’avais déjà grave galéré ma race pour arriver à écouler 75 exemplaires du premier… Non mais c’est vrai quoi, les gens demandent ça comme ils le demandent à leur nièce qui galère sans doute tout autant sa race pour arriver à pondre un deuxième gamin dans l’espoir de faire cesser les rumeurs lancées par sa belle-mère qui aimerait quand même avoir un deuxième petit enfant avant de crever ;  bon sang mais on est des femmes libres, arrêtez de nous foutre la pression ! Enfin tout ça pour dire que « le deuxième » n’est pas prêt d’arriver). C’est après avoir dû répondre environ 47 fois par jour à la question « il est à la Fnac ton bouquin ? » disais-je, que je me suis résolue à me pencher sur la question.

Après tout c’est vrai que dire à quelqu’un « j’ai écrit un bouquin, tu peux le trouver à la Fnac », ça sonne carrément mieux que « j’ai écrit un bouquin, je le vends par le biais d’un blog qui est visité 2 fois par semaine, et encore je me demande s’il comptabilise pas mes propres visites cet enfoiré ».

Quelques recherches Googlesques plus tard, j’ai appris que pour que la Fnac vende un bouquin qui n’est pas estampillé « Albin Michel » et autres « Gallimard », il faut se rendre dans la Fnac la plus proche et demander au vendeur du rayon livre le contact de quelqu’un qui bosse au (saint) siège, à qui on envoie ensuite un exemplaire et qui, s’il est cool, se fera un plaisir de le référencer. Après quoi il suffira de se rendre dans chaque Fnac, une par une, pour les supplier de commander quelques exemplaires dans l’espoir qu’un jour, un lecteur passant par là choisisse MON bouquin, coincé sur une étagère du rayon où d’habitude personne ne va jamais, entre la biographie d’un ancien empereur chinois absolument inconnu et un livre des plus belles recettes à base de pieds de porc.

Bref, me voici donc à la Fnac d’Avignon pour ne pas la citer, expliquant à la meuf du rayon livres que j’aimerais faire référencer le mien par ce gentil magasin qui l’emploie. Elle me demande le titre, pianote sur son clavier et me dit « Euh, j’le trouve même pas sur Google ».  Je m’insurge. Je veux bien n’en avoir vendu que 75 exemplaires, mais quand même, il est au moins sur Amazon quoi. Je sens que l’argument fait mouche, un peu rassurée elle recommence à chercher. « J’trouve toujours pas, vous pouvez regarder ? ». Ah. Forcément, elle a tapé « Jeune et beau ». J’avais oublié que j’étais à Avignon et que pour qu’elle comprenne « bon » j’aurais dû dire « bonggggg ». Nous tombons enfin sur ma fiche produit Amazon. Elle copie le numéro ISBN (si c’était pour faire ça je l’avais sur moi le numéro, m’enfin…), le colle dans la barre de recherche Fnac.com et me lance « Ah bah, il est pas référencé ». Non, tu déconnes ? Figure-toi que c’est justement pour ça que je suis venue…

Je lui ré-explique donc que ce que je voudrais, c’est qu’elle me confie le secret, le nom de cette fameuse personne à qui on doit envoyer l’exemplaire et… « Euh… Ouais mais j’sais pas, faut contacter le siège ». Oui, bon, d’accord. Mais, qui, où, comment ? « J’en sais rien moi, le siège on les contacte jamais, c’est toujours eux qui nous appellent », me dit-elle presque apeurée comme si elle parlait d’un parrain de mafia. « Au pire, appelez le service client, ils savent, eux ». Un post-it avec un numéro à 78€50 la minute, c’est donc tout ce que je réussirais à obtenir.

Une fois chez moi, j’appelle ces gens avec à peu près autant d’espoir qu’un enfant de 3 ans quand il compose le numéro du Père Noël. Je tombe sur quelqu’un, lui formule clairement ma demande : « Bonjour, je voudrais savoir comment faire référencer par la Fnac un livre que j’ai écrit, s’il vous plait ». Je n’entends pas de réponse. Attends, c’est mon portable qui capte mal ou… ah peut-être que le service client est au fin fond de l’Inde, ça aide pas, ou bien… « Pardon, mais là vous me posez une colle » répond-il enfin au bout de 15 secondes de silence, « je vais demander à ma chef ». Trois minutes plus tard (ou devrais-je dire, 235€50 plus tard), il est de retour. « Allo ? – Oui ? – Ah, vous êtes encore là… » ne peut-il s’empêcher de dire d’un air déçu. « Bon bah au pire appelez le siège, ils savent, eux ». Il me donne gentiment le numéro et raccroche.

J’ai appelé le siège. Après avoir tenté de « prononcer la raison de mon appel » 4 fois sans que le serveur vocal ne comprenne, puis appuyé sur 2, puis sur 4, puis sur 1, puis attendu… Je suis ENFIN tombé sur une personne qui m’a confirmé que c’était bien elle qui s’occupait des référencements. Miracle. « Par contre, vous avez un éditeur ? – Oui », réponds-je fièrement. « Ah, alors dans ce cas c’est votre éditeur qui doit nous contacter, pas vous ». DAMNED.

Monsieur l’éditeur, je vous en conjure, poursuivez mon combat. Que je n’aie pas fait tout cela pour rien, que mon acharnement paye, qu’un jour les « Il est à la Fnac ton bouquin ? » soient remplacés par des « Tiens, j’ai acheté ton bouquin à la Fnac ». Bon enfin, sinon, au pire, je continuerai de le vendre par le biais du blog. D’ailleurs, hé, y’a un visiteur là, y’a un visiteur !!

Ah non… C’est moi.

Sortie de « Jeunes et bons », récit d’un service civique.

Jeunes et bons : c’est le titre d’un récit original qui vient de paraître aux éditions ABCD’r. L’histoire d’une équipe de jeunes qui, le temps de quelques mois, décident de sauter à pieds joints dans la solidarité. Au milieu des témoignages d’instituteurs à bout de nerfs, d’hôtesses de caisse désabusées et de fonctionnaires suicidaires, Jeunes et bons redonne une bouffée d’optimisme et de bonne humeur.

Résumé : « Le Service Civique, c’est un peu comme la crise financière : tout le monde en a entendu parler mais personne ne comprend vraiment ce que c’est. Sauf qu’à la différence de la crise, le Service Civique fait du bien. C’est ce que vont découvrir huit jeunes adultes qui décident de tenter l’aventure et de donner de leur temps à ceux et celles qui en ont besoin. Parcours dans Lyon en fauteuil roulant, fête de Noël avec des sans-abris, préparation de repas avec des personnes atteintes d’Alzheimer… Suivez le quotidien d’une équipe de volontaires motivés et partagez leurs joies, leurs peines, leurs rencontres, leurs moments de frustrations et de partage. Une aventure palpitante de neuf mois à la fin desquels un seul sentiment dominera : celui d’avoir vécu quelque chose d’exceptionnel. »

Jeune diplômée d’aujourd’hui 25 ans, l’auteur, Jessica Pigourier, revient sur son expérience et celle de ses coéquipiers volontaires. Dans un style humoristique, elle raconte le parcours de ces jeunes qui veulent agir et changer l’image négative que la société a souvent d’eux.

Et qui sait, cette histoire donnera peut-être envie à d’autres de se lancer à leur tour…