Archives mensuelles : décembre 2012

Mon livre, ma bataille. Acte 2.

Ecrire un livre, c’est bien. Le vendre, c’est mieux. Comment ça, je l’ai déjà dit ?

Il faut bien l’avouer, les ventes stagnent.

Quand on a fait le tour de toute sa famille (à quelques exceptions près : on a tous dans nos familles quelqu’un qui rechigne à claquer 20 euros dans un bouquin écrit par sa nièce, sa filleule, sa cousine… Si, si, je vous jure, vous seriez surpris !), de tous ses amis (à quelques exceptions près : on a tous dans nos amis quelqu’un qui demande l’air de rien si « t’aurais pas une version PDF à m’envoyer ? », sous-entendu « j’t’aime bien ma poule mais si tu pouvais me filer ton truc gratos, ça m’arrangerait grave »… Et ils sont plus nombreux qu’on ne le pense), de tous les gens-qu’en-fait-on-aurait-jamais-pensé-une-seule-seconde-qu’ils-puissent-l’acheter-mais-putain-en-fait-si-et-c’est-grâce-à-ceux-là-qu’on-reprend-confiance-dans-le-genre-humain, bref, quand on a fait le tour de tout ça, on a l’impression d’avoir bouclé la boucle.

Et ma boucle, elle fait 84 bouquins.

Quand on me demande combien j’en ai vendu, et que je réponds environ 80, il y a deux types de réaction. D’un côté les « wouah, ah ouais quand même ! », qui te donnent envie de répondre en bombant le torse « hé ouais petit, quand même, mon agent m’a dit que Ruquier n’arrêtait pas d’appeler pour m’inviter sur le plateau de son émission, mais on le fait poireauter un peu, pour le fun », de l’autre les « c’est tout ? », qui te donnent envie de répondre que, bin, attends, euh, d’abord, c’est que, mais aussi il faut dire que… Bref, qui te donnent envie de ne rien répondre du tout, d’aller chercher les stocks d’exemplaires invendus qui croupissent au fond d’un carton dans ta chambre, d’arracher les pages une à une et de te moucher avec en sanglotant jusqu’à ce que ton nez saigne.

Mais laisser tomber, c’est pas mon genre. Au grand dam de mon éditeur qui se voit depuis quelques temps harcelé de jolis emails rédigés de ma plus belle plume, l’encourageant un coup à contacter la Fnac pour faire référencer mon chef d’oeuvre ; un coup à faire le nécessaire pour qu’Amazon corrige son bug qui consiste à écrire que mon bouquin est en rupture de stock alors que c’est faux (ils feraient bien de venir voir le carton débordant dans le coin de ma chambre s’ils en doutent), un coup à me donner des informations quant au nombre astronomique de livres qu’il a dû vendre de son côté, j’en veux pour preuve le message d’un parfait inconnu qui, sur Twitter, me remercie de l’avoir écrit, et bon sang si y’en a un, y’en a certainement d’autres, et j’aimerais bien toucher mes milliers d’euros de droits d’auteur avant la prochaine potentielle fin du monde (ne rigolez pas, je viens de me renseigner, elle est prévue le 15 février 2013).

Bref, étrangement, les seuls emails auxquels j’obtiens des réponses sont ceux où je lui fais part de mon intention de renflouer mon stock de mes propres bouquins (oui oui, je les lui achète pour pouvoir les revendre…), mais ne soyons ni paranoïaques ni médisants, sans doute s’agit-il d’une totale coïncidence.

Toujours est-il que j’ai décidé de résoudre moi-même l’équation :

J’ai atteint toutes les personnes de mon entourage + Ceux que je ne connais pas et qui donc habitent loin pour la plupart, et qui peuvent être intéressés, ne peuvent ni l’acheter à la Fnac ni le commander sur Amazon + Mon éditeur fait le mort presque aussi bien que mon chien = Je vais lancer une version numérique que je gérerai moi-même et que les gens du monde entier pourront se procurer.

Avouez que l’idée est géniale.

C’est donc armée d’un tutoriel génial (Monsieur Jean-Claude Dunyach, qui que vous soyez, vous êtes mon héros) et de plusieurs dizaines d’heures de patience que je me suis lancée. Énième mise en page de ce bouquin que j’ai fini par ne plus blairer tellement je l’ai lu (pourtant je vous jure, il est génial hein), téléchargement de logiciels aux noms barbares (Sigil, Calibre, Atlantis ; non il ne s’agit pas d’une formule magique d’Harry Potter), enrichissement des métadonnées, création du fichier MOBI… j’en ai bavé grave, mais une semaine après, il était là. Il ne restait plus qu’à le mettre en vente sur Amazon. Dimanche 23 décembre, je fais le nécessaire. Amazon m’informe que la vérification prendra 48h. Je fais le calcul. Evidemment avec la chance que j’ai, ça tombe un jour férié. Bordel, ça sera pas validé avant au moins mercredi.

Et puis, quelques heures plus tard, 6 heures pour être exacte, je reçois un email. Amazon m’écrit pour m’annoncer que mon Ebook a été validé. Il y a donc quelqu’un, quelque part dans le monde, qui bosse le dimanche pour relire des bouquins. C’est dingue. Niveau réactivité y’a rien à dire, si ce n’est que j’en connais un qui devrait en prendre de la graine.

C’est donc avec fierté que je vous annonce que mon livre est téléchargeable en version Ebook en cliquant ici, au prix incroyable de 7€21. En plus, Amazon propose de télécharger gratuitement le logiciel qui permet de lire les Ebooks sur PC, tablettes et smartphones. Et vous avez même le droit de lire, toujours gratuitement (j’insiste, je sens que ce mot est un argument convaincant pour certains), les 2 ou 3 premiers chapitres (qui, croyez-moi, ne sont pas les meilleurs, mais ça seuls ceux qui l’achètent le savent, héhéhé).

Voilà, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Aidez-moi à dépasser ce foutu nombre 84, fichtre, si vous ne le faites pas pour moi, faites le pour ces pauvres exemplaires qui, du fond de leur carton dans un coin de ma chambre, me regardent avec un air dépité et prient très fort pour ne pas finir en lambeaux déchiquetés dans le bruit de mes profonds sanglots.

Franchement, si avec ça les ventes décollent pas, je vais finir par être obligée d’accepter l’invitation chez Ruquier.

L’avis des lecteurs.

« Je viens de recevoir ton bouquin et je viens tout juste de lire les 30 premières pages. J’ai été dans l’obligation de m’arrêter par peur de voir mes abdos éclater tellement je suis morte de rire à chaque ligne ! Donc juste merci… »

Mélanie S.

« J’ai dévoré 120 pages de ton livre en deux soirs et franchement et il déchire sa mèreeeeeeeeeeeeeee !!! C’est presque du Victor Hugo il te manque plus que deux ou trois passages disant que la république est une institution libérale et respectable…hum. Bravo en tout cas, et je me ferai offrir le prochain best seller pour mes 19 ans ! »

Noémie P.

« Je viens de finir le bouquin, ça m’a rappelé pleins de souvenirs de ces neufs mois, je revois Anne-Claire me raconter vos déboires du Petit Hibou ! ça m’a aussi permis d’avoir un regard différent de celui que j’ai pu porter sur les autres volontaires. Bref ça m’a fait du bien ! Merci d’avoir pris toutes ces notes et surtout d’avoir pris le temps d’en faire un livre. A bientôt ! »

Etienne C.

« J’en ai lu une bonne partie et il me plait beaucoup par son style alerte, son fond et sa forme. Dès que je l’aurai terminé, ma femme le commencera et mes jeunes étudiants le liront par la suite, je suis sur qu’il leur plaira. Toutes mes félicitations à l’auteur ! »

Jean-Claude B.

« Bravo pour ce livre vivant et qui rend compte de manière originale votre expérience de volontaire. Dommage que vous terminiez sur une note négative concernant le passage du service civil au service civique qui me parait bien sévère. 25% des volontaires n’ont pas le BAC ! Bien cordialement. »

Martin HIRSCH, Président de l’Agence du Service Civique

« Bon je suis en vacances depuis 2 jours et ce matin j’ai attaqué ton livre … Autant te dire que demain il est fini !! Je te retrouve complètement dans ton écriture ça fait plaisir !! Et puis tu donnes vraiment envie de faire le service civique. Bref à mon avis tu fais exactement passer le message que tu veux !! Bravo !! »

Marine A.

« Ca y est j’ai fini de lire ton chef d’oeuvre ! Moi je dis que ça devrait être obligatoire pour les jeunes… Bien écrit en tous cas, toujours avec de l’humour ! »

Anaïs H.

« J’ai lu les 50 premières pages (car il fallait vraiment que j’aille me coucher, sinon je l’aurais fini d’une traite !), ça m’a fait trop plaisir ! Merci vraiment d’avoir écrit ce livre, au moins on aura une trace écrite de cette merveilleuse année ! »

Anne-Claire A.

 » Je viens de finir la lecture : MERCI ! Bonne description honnête et très drôle de ce que nous avons vécu pendant 9 mois et que, personnellement, je n’oublierai jamais ! »

Marie T.

« J’ai lu ton livre et je dois te dire que j’y ai pris beaucoup de plaisir, j’ai appris ce qu’est le “service civique” et surtout j’ai bien ri, en particulier à la lecture du chapitre : « incidents gérontologique diplomatique”…J’ai aimé ta façon d’écrire, la description des personnes qui t’ont entourés au cours de ces 9 mois et le rendu de ton expérience. Mes parents sont aussi en train de le lire… Merci encore à toi pour ce bon moment de lecture. »

Isabelle  D.

« Formidable ! J’ai attendu un peu pour mettre mon commentaire car, je pose la question : est-on objectif quand notre enfant écrit un livre ? Mais, à lire les commentaires ci-dessus, je m’aperçois que ça plait, et je m’en réjouis ! Bon, à vrai dire je n’en doutais pas et comme m’a dit un de tes lecteurs, “dès que tu passes chez Ardisson, c’est CHAMPAGNE !”  »

Sylvie P. (Enfin, ma mère quoi.)

« [..] Non je ne l’ai pas lu vite, je ne l’ai jamais lâché mais je me contentais de lire un petit passage chaque soir comme si je suivais presque au jour le jour ton aventure. Contrairement à un Musso, ou une usine à écrire du même genre, on n’est pas irrésistiblement attiré vers un dénouement sans intérêt. Mais j’ai plutôt lu ton livre comme un fil rouge, en me disant « tiens, et elle a fait quoi Jessica après avoir repeint les couloirs du foyer ???? » […] En tout cas je te remercie de m’avoir fais découvrir des lieux, des personnes, des choses dont je ne me serais jamais intéressé auparavant. C’était surement un des objectifs du livre, et c’est réussi ! Ca c’est une chose, mais ce qui m’a vraiment plu, c’est l’écriture !!! On ne se lasse jamais, les sujets parfois durs ou très intéressant sont toujours traité avec un peu d’humour, de légèreté sans jamais partir en n’importe quoi. Et je pense que le message passe beaucoup mieux, sans ça j’aurais abandonné à la deuxième page. Et ca c’est fort ! »

Remy F.

« Bon, j’ai attaqué ton bouquin et ……. c’est génial!!!!! c’est super bien écrit et hyper drôle et franchement… Hâte d’arriver à ce soir pour continuer ma lecture 😉 BRAVOOOOOOOOOOOOOOOOOO ! »

Florence B.

« Terminé, déjà ! Une fois le nez dedans, difficile d’arrêter ! J’ai adoré te suivre pendant ces 9 mois. Ton style est vivant, frais et bourré de clins d’oeil, ce qui rajoute toujours la petite pointe d’humour. C’est sûr que tu as vécu une sacrée expérience. En à peine un an, je serais bien tentée de dire que tu as été confrontée à 10 fois plus de situations de la vie de tous les jours que moi en 30 ans ! […]. A l’heure actuelle, il serait sûrement compliqué d’imposer un service civique, (j’ose pas imaginer le nombre d’encadrants nécessaires) mais bon sang que ça ferait du bien à la plupart de nos jeunes […]. En tous cas bravo. Bravo pour ces 9 mois passés à te rendre utile.
Bravo pour avoir eu l’idée de tout noter et de nous en faire profiter. Et bravo pour le livre. »

Paule A.

« Merci pour ce livre sur le service civique, ça manquait »

Pierre R.

« Sache que ton livre fait le tour de ma famille! Ca me permet de vraiment faire comprendre mon boulot à mes proches qui n’avaient jusque là qu’une vision très lointaine de ce que je fais… J’ai moi-même pris beaucoup de plaisir a le lire. Ca m a vraiment fait marrer en tout cas ! »

Gregory P., notre coordinateur d’équipe Unis Cité de l’époque

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